La logistique de l'expédition
Nous avons prévus de travailler avec une agence locale de Trekking spécialisée dans les expéditions. Nous nous appuuierons sur l'agence Françaisde qui a une représentation au Népal " Expes.com Népal " Ludovic Challéat qui en est le responsable a réussi au printemps 2009 la 3è ascension française sans oxygène par la voie nord-nord est.
Expes.com en France s'occupera de toute la partie logistique de l'expédition ce qui nous permettra de mettre en oeuvre toute la partie humanitaire qui est intimenent liée à cette expédition.
extrait de la presse
EVEREST - SOMMET sans oxygène pour Ludovic Challéat - Le récit...
22 heures, nous sortons de la tente. Pourquoi 22 heures ? Des vents violents se mettent souvent en place sur le sommet de l'Everest en fin de matinée. Enfin, ça s'avèrera être une heure de départ pas du tout optimisée...
Sortir de la tente à cette altitude (8250 m) après quelques heures de sommeil seulement donne toujours l'impression qu'il faudrait mieux retourner au fond du duvet sans tarder... Je double une première personne utilisant de l'oxygène artificiel. Dix minutes plus tard, sa frontale est loin. Ça va, la forme est là comme il y a deux ans. La seule différence (mais de taille) : nous ne somme qu'une petite vingtaine à tenter le sommet aujourd'hui contre plus de cent en 2007. Je rejoins l'arête sommitale relativement facilement et trouve un endroit à l'abri du vent pour boire. Une frontale arrive : c'est Pemba. Nous ferons le reste de l'ascension ensemble. L'itinéraire est beaucoup plus sec qu'en 2007. J'avais le souvenir de grandes sections neigeuses qui permettaient une progression rapide. Cette année, des pierres instables demandent plus d'attention. Premier ressaut (10 mètres de rochers équipés de cordes fixes) puis second ressaut (30 mètres de haut équipés de cordes et échelles). Tout s'enchaîne rapidement. Il est deux heures et nous sommes déjà au pied du troisième ressaut.
Le vent du nord se fait sentir. Comme je n'utilise pas d'oxygène artificiel, j'ai l'impression que les rafales sont d'une grande violence... A plusieurs reprises, nous nous arrêtons et Pemba me masse énergiquement. Je pense être plus en forme qu'il y a deux ans et le fait de connaître l'itinéraire procure un avantage indéniable.
Quand nous débouchons sur l'arête sommitale, les premiers rayons de soleil nous procurent (au moins dans la tête) une sensation de chaleur longtemps attendue. Comme par magie, Christian surgit à une trentaine de mètres. Pour moi, pas de séance photos cette année. Les minutes coûtent cher à cette altitude, je replonge immédiatement dans un monde qui nous tolère un peu plus longtemps...
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