Projet environemental et humanitaire
La pollution des camps d'altitude, une problématique majeure!!!!
2011 comment aider les populations locales avec l'énergie solaire photovoltaïque?
Equiper des maisons ou l'école du village de panneaux solaires pour limiter l'usage du bois et favoriser la lutte contre le déboisement au Népal
L'économie du Népal est l'une des plus pauvres et des moins développées au monde avec 42% de sa population vivant au-dessous du niveau de pauvreté. Selon les experts internationaux, son PNB le classe parmi les 10 pays les plus pauvres du monde. Actuellement, il survit grâce à l'aide internationale et aux organisations mondiales. Avant cette aide internationale, l'espérance de vie d'un Népalais n'était que de 26 ans. Elle est maintenant passée à 50 ans pour les hommes et 49 ans pour les femmes. C'est dire les efforts qui ont été réalisés dans tous les domaines pour améliorer les conditions de vie d'un peuple qu'une politique isolationniste a condamné des siècles durant.
Environ 40% de la superficie du pays est recouverte de forêts. Malgré le déboisement excessif et une gestion non suffisamment rigoureuse de cette ressource, le bois représente l’une des ressources les plus rentables du Népal. C'est sans doute pourquoi son usage est fortement réglementé. En plusieurs endroits, il est interdit d'utiliser le bois comme combustible, notamment sur les itinéraires de trekking.
Les Népalais dépendent des forêts pour se chauffer, s'alimenter et nourrir leur bétail. Pour préserver cette ressource, le gouvernement a encouragé, depuis 25 ans, la création de plus de 10 000 groupes structurés d’utilisateurs, qui gèrent les forêts locales. Cette mesure a ralenti le déboisement, mais chercheurs et militants ont cerné certains problèmes qui entravent le développement. Il faut notamment améliorer les moyens de subsistance des personnes les plus pauvres et les plus marginalisées en favorisant leur participation accrue à la gestion et à la gouvernance des forêts.
Il y a 50 ans, personne ne parlait au Népal de sauvegarde du patrimoine naturel, de protection de la faune et de la flore, ni de pollution. Du fait de l'augmentation des trekking et des expéditions, certains camps de base s'étaient transformés au fil des années en véritable décharge publique : boîtes de conserve, tentes déchirées, bouteilles d'oxygène et autres détritus jonchaient le sol. La prise de conscience en occident et la réglementation népalaise ont bien amélioré les choses. Les trekking et expéditions ont maintenant l'obligation de ramener leurs déchets à Katmandu pour pouvoir récupérer la taxe versée à cet effet.
L'utilisation systématique du bois de construction et de chauffe par les népalais, associée à l'augmentation de la démographie , ont produit une déforestation massive. De la même façon, le développement des trekking et des expéditions qui s'approvisionnaient en bois de chauffe pour les besoins des marcheurs, en particulier à des altitudes où la pousse des arbres est extrêmement lente, a largement participé à ce phénomène. C'est ainsi qu'ont déjà disparu des forêts entières de résineux et de conifères, de même que de nombreux arbustes et genévriers. Entre 1960 et 1980 les forêts du Teraïont perdu un tiers de leur étendue. Érosion et inondations sont les conséquences désastreuses de ce déboisement. Aujourd'hui, des efforts sont entrepris pour tenter de préserver le manteau végétal et la faune du pays (reboisement, création de parcs nationaux, réglementation, etc...), mais ils restent insuffisants. Associés à l'inderdiction de couper du bois pour les trekking et expéditions, ils ont permit de freiner, sinon d'enrayer, le processus de déforestation.